Le Vir’King Raid au trail de la vallée de la Vère
Article mis en ligne le 2 juin 2013

Trail de la vallée de la Vère 2013 : 30 km ; 890 D+

Fabrice Pillaud : 35/115 ; 2h43’

La saison de trail commence à Athis

Le Trail de la vallée de la Vère est ma véritable course de reprise. J’oublie pour un temps ma frontale et mes cartes de CO pour mettre les gaz et suivre les rubalises sans réfléchir. C’est une course difficile car elle est plutôt courte et le parcours roulant offre peu de dénivelé. Bref, c’est le tracé idéal pour les coureurs sur route et les marathoniens. La seule incertitude est liée à la météo qui peut transformer les chemins du bocage en véritable bourbier ou en piste d’athlétisme.

Le Trail de la vallée de la Vère est donc une course qu’il ne faut pas prendre à la légère et sur laquelle on peut connaître l’enfer si l’on part trop vite. J’ai souvent surestimé ma vitesse de base et subi le parcours dans le final parce que mon expérience des « vrais trails » (Les templiers, la 6000 D, l’Euskal endurance…) me poussait à la faute.

Le Trail de la vallée de la Vère permet donc de renouer avec le Trail sans traverser toute la France. Alors, j’en profite pour m’engager avec David Gosselin (1er à l’arrivée), Samuel Galodé (8ème), et David Huard (4ème sur le 17.5km). Je ferme la marche avec les « gros » à la 35ème place. Le monde du Trail offre également l’occasion de retrouver les copains de grands chemins comme Jean Dubois qui fera la course avec Claude Deshaies ou Jean Aussant qui finira 2 places devant moi.

« L’expérience vient en courant ». Pour une fois, je suis parti prudemment en suiviant les conseils de l’organisation. J’ai modéré mon train jusqu’à la difficulté majeure du parcours au 6ème km : 150 D+ sur 300m… avant de lâcher les chevaux et finir avec la « grande foulée ». Je franchis la ligne lucide et satisfait car je ne suis pas cassé par la course. J’ai su apprivoiser le parcours et prendre sa juste mesure en faisant preuve d’humilité…

Le Trail de la vallée de la Vère est donc un « vrai trail » où il faut être rapide et ne pas présumer de ses forces. L’organisation orchestrée par Jacques Nevoux est toujours au top et le stand tenu par Hervé Quetier de bon conseil. J’en profite pour recommander le cuissard compressif Skin acheté sur place après la course et que j’utiliserai pour le Trail de Guerlédan… seul petit regret : il n’y a pas assez de côtes à mon goût pour fatiguer les coureurs sur route.